La route

Publié le par Les caprices d'Angel

Encore un film! Et oui, que voulez-vous...

 

La route

 

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Le synopsis

 

Il y a maintenant plus de dix ans que le monde a explosé. Personne ne sait ce qui s'est passé. Ceux qui ont survécu se souviennent d'un gigantesque éclair aveuglant, et puis plus rien. Plus d'énergie, plus de végétation, plus de nourriture... Les derniers survivants rôdent dans un monde dévasté et couvert de cendre qui n'est plus que l'ombre de ce qu'il fut. C'est dans ce décor d'apocalypse qu'un père et son fils errent en poussant devant eux un caddie rempli d'objets hétéroclites - le peu qu'ils ont pu sauver et qu'ils doivent protéger. Ils sont sur leurs gardes, le danger guette. L'humanité est retournée à la barbarie. Alors qu'ils suivent une ancienne autoroute menant vers l'océan, le père se souvient de sa femme et le jeune garçon découvre les restes de ce qui fut la civilisation. Durant leur périple, ils vont faire des rencontres dangereuses et fascinantes. Même si le père n'a ni but ni espoir, il s'efforce de rester debout pour celui qui est désormais son seul univers.

 

Ce que j'en dis

 

J'en avais vaguement entendu parler, et je suis tombée dessus cet après-midi... C'est comment dire... déprimant!

Mais quand même pas mal!

Le scénario est très intéressant, j'aime ne pas savoir ce qui s'est passé, comme dans "Les derniers jours du monde" des Larieu, car cela devient très annexe comme information, on se concentre plutôt sur les personnages. Les décors sont très épurés, mais en même temps remplis de ce chaos qui correspond parfaitement à  ce qu'aurait pu décrire mon auteur fétiche José Saramago. On se laisse gagner par la solitude physique et psychologique...

Quelques moments que j'ai trouvé difficiles à regarder, comme l'abandon d'un homme nu et sans défense, ou l'abandon de dizaines de personnes vouées à être cannibalisées par leurs congénères... Congénères et non pas êtres humains, le côté Joker ou Double face qui ressort dans toute personne en temps de désoeuvrement et qui finalement me scandalise et me fait perdre confiance en l'humanité.

Qui sait comment nous réagirions? J'espère ne pas avoir à en faire l'expérience...

Les acteurs sont inspirés: Viggo Mortensen incarne l'abnégation en faveur de son fils, le jeune Kodi Smit-McPhee nous imprègne d'une hésitation perpétuelle entre innocence de l'enfance et acceptation d'une évolution forcée. Les trop rares apparitions de Charlize Theron nous imposent les désillusions d'une mère totalement désabusée et contrainte par les évènements

Et moi qui n'aime généralement pas les happy end, ici c'est nécessaire!

Je suis d'ailleurs déçue de ne pas avoir lu le livre d'abord, l'ignorance a fait son oeuvre! Tant pis, mais comme c'est également l'auteur de "No country for old men", je vais me pencher sérieusement sur la question: mais qui est donc Cormac McCarthy?


Publié dans Films

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