Faites votre propre mur!
Alors le tout dernier film visionné est...
Faites le mur!
Le synopsis
Dans un monde où nous sommes bombardés de messages publicitaires qui envahissent l’espace public, les œuvres de Banksy offrent un regard différent - un regard à la fois drôle et incisif, sans être dogmatique pour autant. Banksy a fini par convaincre l’Anglais moyen que les véritables vandales de notre société sont ceux qui construisent des immeubles plus hideux les uns que les autres et non ceux qui dessinent sur leurs murs.
Ce que j'en dis
A choisir entre revisiter le château de Versailles ou aller au vernissage d'un artiste contemporain, je dis banco pour la première solution!
A partir de là, pourquoi regarder "Faites le mur!" ?
Pour ne pas se coucher idiote ce soir? Certainement.
Pour se renseigner sur le street art? Oui tout à fait.
Pour se prendre une claque telle que "les sreets artistes ne sont pas uniquement des pauvres gens qui écrivent des trucs incompréhensibles sur les murs visibles du métro"? Absolument.
Pour nous, pauvres reclus de la société ne vivant pas dans une grande capitale, je ne pense pas qu'on verra du street art intéressant de sitôt. Nous n'aurons droit qu'aux noms de pseudo-gangs ou de cité graffés sur les abords d'une gare.
Mais le street art, apparemment, ce n'est pas ça. Et tant mieux parce que j'aime ça en fait!
On découvre ici le processus créatif d'Artistes (majuscule s'il vous plaît), la phase de création, et la phase de réalisation, part très importante de la bande annonce qui réunit les plus belles arrestations, les plus belles chutes, les dangers de la création. Tout ça est illégal, alors il faut s'accrocher par apposer sa marque en haut d'un panneau publicitaire ou d'un immeuble... Quel courage dans l'art!
Le film suit et poursuit des artistes connus ou inconnus, qui exposent ou non, on comprend mieux ce qui les poussent à embellir nos belles cités d'oeuvres collées, graffées, de cabines téléphoniques assassinnées. On leur demanderait presque de refaire notre salle de bains, s'ils ne cachaient pas leur identité!
Rhys Ifans en tant que narrateur n'a pas une très grande place ici, son texte devait tenir sur 10 pages maximum, mais qu'il s'y intéresse nous amène à l'aimer encore plus.
Comme Banksy voyait sa démarche comme: "réaliser un film qui soit à l'univers du graffiti ce que "Karaté Kid" a été au monde des arts martiaux - autrement dit, un film qui pousserait les gamins du monde entier à prendre une bombe de peinture et à tenter leur chance.", moi je dis: à vos bombes!