Journal d'Hirondelle - Amélie Nothomb

Publié le par Les caprices d'Angel

Pendant les belles vacances, le ciel bleu et les chaudes soirées aidant, on se plonge dans une lecture rassurante, agréable, on pioche un livre et on s'endort dans une bulle de fiction qui échappe à la vie réelle.

Je suis tombée sur un Amélie Nothomb inconnu, "Journal d'Hirondelle", et tout ce que je sais, c'est qu'il m'a aidé à replonger dans de bons souvenirs...

Je m'explique:

 

Journal d'Hirondelle

Amélie Nothomb

 

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La quatrième

 

Bah y en a pas! Comme toujours.

 

Ce que j'en dis

 

Le livre en lui-même ne m'a pas particulièrement touché.

Un homme, un jour, ne ressent plus aucune émotion. Il finit par trouver une activité qui convient parfaitement à cet état: l'assassinat free-lance. Ca marche plutôt pas mal pour lui, jusqu'au meurtre d'une jeune fille, dont le nom lui est inconnu.

S'ensuit la descente aux enfers induite par l'inconnu, l'obnubilation. La recherche des émotions perdues est assez agréable et intéressante, mais la grande révélation de ce livre a été pour moi de retomber la tête la première dans l'univers délirant de Radiohead.

 

Oui, tout le monde connait "Creep", mais Radiohead, c'est tellement plus que ça. Comme le personnage, Urbain, aime à le dire, la chanson "Where I end and you begin" produit sur lui un état d'apesanteur et de calme profond. Et ça tombe bien, c'est la même chose pour moi! Je vous prie d'ailleurs en passant d'écouter ce chef d'oeuvre auditif.

 

J'ai donc apprécié cet univers, qui m'a donné l'occasion de toucher les émotions d'Urbain en même temps que lui, on pourrait même en venir au livre interactif dans cette situation. Vous lisez, vous voyez un titre, vous le youtubez, et hop, direct dans la tête d'Urbain. Interactif ou simplement qualificatif?

 

La grande question que je me suis posée, c'est si Amélie Nothomb aimait Radiohead et faisait passer le message, ou si elle avait du faire des recherches sur leur discographie, ayant entendu dire que leur musique était d'un type bien particulier. Car dans ce cas, on aurait tout aussi bien pu se retrouver avec du Massive Attack, et leur titre ô combien facile à intégrer dans le récit "Machine Gun". Pourquoi Radiohead? Leur musique parfois sans queue ni tête pour les non-initiés et parfois même initiés?

Leur travail du son particulièrement personnel? Björk aurait aussi pu faire l'affaire.

Mais je pense que la voix de Tom Yorke était plus facile à justifier. Une étude a récemment prouvé que les meilleures chansons du monde, les préférées, étaient des morceaux chantés par des hommes, avec des rythmes entraînants. Donc, Tom Yorke et son délire de saccades auditives font la force de ce roman, et ouvre ainsi la voie d'Urbain vers la renaissance émotionnelle...

 

Je suis partie loin là, non?

 

Un livre agréable, qui passe tout seul avec la bonne musique d'ambiance...

Publié dans Lecture

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